Pourquoi j’écris des histoires d’horreur ?

J’aime écrire de l’horreur parce que c’est très difficile techniquement, mentalement et psychologiquement. Il faut s’immerger dans la scène, difficile, et la décrire. En tant qu’être normal, c’est parfois difficile. Si vous vous laissez trop aller dans vos délires personnels, ça peut très vite devenir n’importe quoi ! Vous êtes immergé, et votre but est d’immerger le lecteur dans cette histoire d’horreur ! Que la frontière entre réalité et fiction se brouille. Et c’est donc pour cela que c’est toujours Je qui raconte ses aventures ! Ce n’est pas moi !!! C’est le personnage lui-même qui raconte ses aventures. Et ça, c’est très immersif. Autant pour vous que pour moi. On se retrouve ensemble sur le Fil tendu de Nietzsche au-dessus de l’Abîme. La lecture et l’écriture sont parmi les rares activités humaines qui ne demandent quasi aucun effort physique, mais seulement mental. Beaucoup. Entre un écrivain et un lecteur, il y a un réseau fermé : mon cerveau écrit un texte, un lecteur le lit et l’envoie dans son propre cerveau. Pendant le chemin, il y a les paramètres personnels. Il y a peu de chances que le cerveau du lecteur lui traduise exactement ce que le mien a envoyé à mes doigts. C’est avec des mots. Seulement des maux. Enfin des mots ! Les deux ! Parce qu’en plus, c’est de l’horreur ! Bien gore, grasse, parfois de très mauvais goût ! Je pense que si vraiment le lecteur pouvait avoir exactement, une copie conforme de ce que je veux exprimer, son cerveau lui traduirait ça autrement ! Et, étrangement, et c’est toujours de fait lié à ce genre, je me dis parfois que si je pouvais exactement voir ce que traduit le cerveau du lecteur à certains de mes textes, je verrais ça autrement. C’est une sorte de réseau intranet entre un écrivain et un lecteur. Juste avec des mots. C’est juste… Immensément humain, et seulement humain. Vous êtes en train de lire TOUT ÇA avec seulement 26 LETTRES ! Vierge et putain sont deux mots. C’est le même principe. Pour la sémantique, merci de garder ce que vous en traduit votre cerveau et de ne pas l’envoyer dans le mien ! J’aurais pu écrire fromage et dessert, salade et charcuterie, j’ai écrit vierge et putain, bon ! (NDLR : c’est pour le référencement, faut bien les attirer les malades qui aiment lire des trucs pareils ! C’est le public cible ! Vous en fait ! ^^). Bref entre donc vierge et putain (NDLR : c’est bon, j’ai les 4 « vierge et putain » ^^), j’ai choisi, euh non, je veux dire les deux, enfin, dans les fictions…

À bientot