Une fois la petite bande arrivée devant la maison, ils constatèrent que la fameuse lumière était bel et bien allumée. « Par déduction, c’est donc que quelqu’un l’a allumée ». C’était la « déduction » de Catrat. Pas la griffe la plus affûtée de la patte lui, je sais. Kitty Fairy se porta volontaire pour approcher de la maison et sonner. L’excuse était « Des bonbons ou la vie ». Elle ne savait pas encore à quel point ça allait devenir… Vrai ! Elle s’avance donc, avec son petit déguisement, son petit sac, sa petite bouille et… Sonne à la porte. ( NDLR : non, ce n’est pas encore là, vous pouvez continuer à lire…). Il ne passe rien. Elle ressonne, toujours rien. Elle ressonne, pas plusde réponse que précédemment. (NDLR : je n’ai pas vérifié s’il y avait quelqu’un dans la maison, j’ai oublié, désolé…) Gabby approche. Elle essaie d’ouvrir la porte, qui s’ouvre. Ça tombe bien. Les autres sacs à puces… Pardon, Gabby-chats, approchent. Pandy Paws regarde à l’intérieur. Pas un bruit. Juste cette lumière dans ce qui semble être un salon. On ne voit pas l’intérieur d’ici. Ils décident d’entrer tous ensemble. Ils se retrouvent dans un grand hall, un grand escalier à droite, sans lumières. Juste les ombres diffusées par la lumière du, déduisent-ils, salon. Ils commencent à approcher de cette donc lumière pour enfin savoir qui allume et éteint cette foutue lum… La force avec laquelle la porte d’entrée vient de claquer ne laisse planer aucun doute sur le fait que ce n’était pas naturel. Ils le savent tous immédiatement. Aucun courant d’air ne peut claquer une porte comme ça, et il n’y a pas, de courant d’air. Ils se retournent tous brusquement, et ce qu’ils voient ne les hantera pas à jamais, puisqu’il n’y a rien du tout en fait. C’est une bonne et une mauvaise nouvelle. Il n’y a rien ! Ouf ! Mais qui a fait claquer cette porte alors ? Sic ! Ils ne vont probalement plus tarder à le savoir puisque la lumière du supposé salon vient de s’éteindre. Résumons : ils voulaient savoir qui allumait cette lumière, et maintenant, ils sont enfermés dans cette maison magique, Pillow Cat a vérifié et la porte est radicalement, absolument, totalement verrouillée, et ils veulent donc désormais savoir… Qui a éteint la lumière ? Le retournement de situation les inquiète. Ils peuvent l’être. Il y a donc bien quelqu’un dans cette maison, ou alors c’est le choc de la porte qui a éteint la lumière ? Oui, c’est sûrement ça, inutile de se faire peur. Trop tard ! DJ Catnip ne djettera plus, il aurait du mal avec une balle exactement au milieu du front ! « Net ! Précis ! Un beau tir ». Ça, ce sont encore les conneries de Catrat, le fameux poil pas le plus soyeux de la fourrure. « Marcher vers la lumière » et ça, c’est celle de Pillow, qui se croit dans une BD. Ce n’est pas une BD là Pillow, ce n’est pas un conte ou un film, tu vas finir en nems si tu ne te caches pas ! La dernière chose qu’elle aura racontée, c’est « Ils n’oseront pas, j ‘approche à petits pas. » , avant que sa tête de linotte explose comme une tomate du jardin. Le reste des survivants est caché derrière le canapé. Maigre protection. Ils voudraient bien savoir combien de temps ils vont rester là ? S’ils vont survivre ou pas ? Qu’est-ce que veux le, la, les tireur-s- ? Et ils vont le savoir. Surtout Kitty. Car oui, vous l’avez vu venir : « – Kitty ou la vie ». La voix leur occasionne une sorte de malaise. Ils l’ont déjà entendu, cette voix. Où est Pandy ? Non ! Gabby ne veut pas comprendre. Mais en même si elle ne le veut pas, elle ne peut l’ignorer : c’est ce p ’tit con de Pandy Paws qui a pété un câble. Il s’est mis en tête de jouer dans un film d’horreur. Il en a marre des trucs enfantins. Il veut du gore, du vrai, du gras, du snuff. Il me l’a dit et j’aurai dû l’écouter. J’ai bien tenté de négocier, de lui expliquer que Kitty est son amie, qu’il ne peut pas faire ça. « Envoyez cette pute où je vous fume tous ! ». Voilà sa réponse. Kitty était blessée de l’entendre parler comme ça, mais pas autant que 20 minutes plus tard qu’on lui a envoyé. Si il lui reste un os entier, il ne lui servira de toutes façons plus à grand-chose. Car à moins qu’on m’ait menti, quand vous être physiquement découpé en 8 parties, vos os, entiers ou pas, ne vous servent plus à rien. Une véritable machine à carnage. Autant Pandy, que le couteau à jambon électrique. J’ai vraiment cru qu’il ne tiendrait pas le choc, et si, jusqu’au bout. « Bon matos ». Vous vous doutez que ce n’est pas la crevette qui nage le mieux du panier qui a dit ça, l’inénarrable Catrat. Pandy qui viole, tue, découpe et reviole Kitty, je n’étais pas prêt. Il reste donc Gabby et Catrat. Et Pandy, évidemment. Suivez un peu là hein, je ne vais pas répéter à chaque fois. Alors, il reste qui ? Bon, ça va, vous resuivez. Est-ce que Pandy serait capable de tuer Gabby ? Il irait jusque-là ? Gabby, qui l’a vu naître, lui a donné le biberon, le sein, l’a su… Pardon. Donc, irait-il jusque-là ? Pour de bon ? C’est comme sa maman, enfin, sauf quand elle le… Bref, on ne va pas y passer la nuit, il la bute ou pas ? Oui. Après Catrat. Qui n’a rien vu venir. Une balle dans le cœur. Même pas eu le temps de dire une dernière connerie ? Ah si, quand même « Boum, voilà qu’mon cœur fait boum, boum, boum ». Mouais. Meurs en silence, c’est mieux. Reste donc Gabby debout face à Pandy Paws. Ils se fixent dans les yeux. Il se passe quelque chose. Tant de temps pour finir comme ça. Les explications que demandent Gabby ne viendront pas, car il n’y en a pas. Ça doit finir comme ça parce que ça doit mal finir, c’est le plan de page. C’est écrit, ou ça va l’être, c’est comme ça, on doit mourir parce qu’on arrive au bout de la page. On naît au début, on meurt à la fin. C’est ainsi. Pandy abat Gabby et se suicide. Voilà. Fini.
FIN
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