Poison d’avril²

• C’est quoi ça ? Qu’est ce que c’est ça ? Putain c’est quoi ça ? Je suis où ? Pourquoi je suis attachée la-dessus à poil ? AU SECOURS !!!

• Calme toi.

• T’es qui ? Qu’est-ce que je fais là ? Tu va me faire quoi ? Relâche moi, pitié, relâche-moi ! Tu vas me violer ? Me tuer ? Pourquoi je suis attachée la-dessus ? C’est quoi ce truc devant moi ?

• Je vais t’expliquer.

• Mais je veux pas que tu m’expliques putain, détache-moi connard, détache-moi de là !

• Cette machine à 25 cm de ton sexe est une foreuse.

• QUOI ?

• C’est une foreuse. La lame fait 1,50 mètre de long.

• Oui et après ? Détache moi de là, MERDE !

• Cette foreuse va entrer dans ton corps par ton sexe et te traverser jusqu’en haut.

• Ah, ah, ah, très drôle ? C’est un poison d’avril ? DÉTACHE MOI PUTAIN !

• Ce n’est malheureusement pas un poison d’avril, c’est bien ce qui va se passer

• Arrête tes conneries, je ferais tout ce que tu voudras, détache moi, s’il te plaît, je dirais rien à personne.

• Ce que je veux ?

• Oui, tout, absolument tout ce que tu veux.

• Tu sais ce que je veux ?

• Je ferais tout ce que tu veux.

• Je veux regarder cette machine infernale traverser ton corps.

• Mais t’es complètement secoué ! Pourquoi tu veux faire ça ?

• Parce que ça m’excite.

• Écoute, je pense que tu as un problème psychologique, tu vois ça comme un substitut à coucher avec moi, chose que tu ne peux pas faire et tu transposes avec cette saloperie de machine de merde. Tu peux faire ce que tu veux de moi là, me violer même si tu veux, donc c’est quoi le but de te servir de ce truc ?

• Ça m’excite.

• MAIS PUTAIN T’ES UN MALADE, UN ABRUTI, UN IMPUISSANT, DÉTACHE MOI CONNARD !

• Si j’étais toi, j’éviterais de me traiter comme ça.

• Ah oui et pourquoi espèce d’abruti, t’as vu où je suis ?

• Résumons : tu es sur un fauteuil de gynéco, nue, les pieds et les mains attachées, avec un taré comme moi qui t’explique qu’il va enfoncer cette énorme chignole dans ta chatte jusqu’à traverser ton corps et ressortir en haut de ta tête. Donc si je décidais, si je voulais, si j’avais envie, je pourrais te découper en rondelles et en petits morceaux sans que tu ne puisses absolument rien y faire. Tu vois donc où je veux en venir ?

• Dis toujours ?

• FERME TA PUTAIN DE GRANDE GUEULE OU AVANT ÇA JE T’ARRACHE LES DEUX MAINS, LES DEUX PIEDS, LES DEUX YEUX ET LA LANGUE À LA MAIN !

• OK. Juste une question ?

• J’écoute ta question. Si elle ne me plaît pas, je t’arrache la main droite. Direct. Cash.

• Pourquoi c’est éclairé à la bougie ?

• Drôle de question, mais je vais te répondre : l’électricité est coupée.

• Mais comment elle marche ta machine ?

• Électrique. C’est en panne.

• Et tu n’as pas de courant ?

• Non

• Attends, tu veux dire que tu compte faire de moi un puits de pétrole avec ta merde de foreuse électrique et t’as pas d’électricité ? • Non

• T’es un putain d’abruti et je sais maintenant que c’est un poisson d’avril. Par contre pour m’avoir déshabillée, je te garantis que quand je vais être détachée tu vas prendre une grosse gifle !

• C’est un poison d’avril.

• Bon je joue plus. OK, on a bien rigolé, tu t’es bien rincé l’œil comme un bon enfoiré et maintenant DÉTACHE MOI !!!

• Non

• Si

• Non

• Si

• NON

• Où tu vas ?

• Remettre l’électricité…

FIN